Ce 3 juin, Ombeline Accarion, Conseillère Départementale et Vice-Présidente Personnes en situation de handicap et Autonomie en Loire-Atlantique, déclarait « les familles devront faire un effort ». Ces dires font suite à la modification des règles d’égibilité aux transports scolaires pour les enfants en situation de handicap. Une mesure discriminatoire qui doit absolument être abrogée !
500 à 700 familles dont les enfants sont scolarisés en ULIS (Unités Localisés pour l’Inclusion Scolaire) pourraient être impactées par ce changement. En effet, à compter de septembre 2024, les trajets domicile/école de moins de 5 kilomètres (pour les écoles primaires) et de moins de 10 kilomètres (pour les collèges et les lycées) ne pourront plus être assurés par le transport adapté. Les familles devront donc assurer « seules » le trajet de leur enfant en situation de handicap
Une indemnité sera versée aux familles pour compenser les frais kilométriques. Une compensation insuffisante comparée à la charge supplémentaire que la règle va engendrer, sans compter l'accroissement des inégalités de traitement, déjà existantes, des enfants en milieu scolaire.
Le Conseil APF de Département 44 s’oppose fermement cette nouvelle mesure et se mobilise :
- Un courrier sera envoyé au Président du Conseil Départemental 44, Michel Menard, ainsi qu'à Ombeline Accarion, Conseillère Départementale et Vice-Présidente des Personnes en situation de handicap et Autonomie
- Une copie du courrier envoyé au Défenseur des droits pour alerter sur cette discrimination
Pour faire réagir le Conseil Départemental, nous vous invitons à signer et à relayer la pétition du Collectif Handicap 44 à ce sujet :
www.change.org/p/un-petit-truc-en-plus-un-gros-truc-en-moins-en-loire-atlantique
N’oublions pas que chaque enfant a le droit à la scolarisation et les compensations qui y sont liées ne doivent impacter les familles